Les enfants de la pouillerie

7,99 

Résumé écrit par les anciennes éditions Lacoursière.

“Les Enfants de la Pouillerie sont, en quelque sorte, la prose plus moderne et tangible des Misérables d’Hugo. Ils sont non seulement le reflet de l’Après-Guerre, du désastre, du chaos et de la peur ambiante, mais aussi de l’amitié et du courage. C’est mélancolique comme Balzac, c’est froid comme Zola. C’est, à n’en pas douter, le récit de jeunes dont le destin s’enchevêtre à celui d’Aubervilliers, la toute noirceur de Paris, pourtant Ville Lumière. Ces tranches de vie transportent le lecteur jusque dans le plus creux de la misère. Non pas dans le sens le plus commun, mais dans le sens le plus inopiné, spontané, vivant. C’est, en soi, une réalisation de ce que c’est, sans vulgarité ni fioritures. La pauvreté est un fait accompli, mais ici elle est à la fois tangible et subtile. On en ressort bouleversé. Les ombrelles s’envolent tandis que les murs se construisent, puis s’effondrent. C’est, ici, l’Aubervilliers de Jacques Prévert, celui des Gentils enfants d’Aubervilliers. L’histoire s’est fait connaître et, maintenant, elle a un nom.” 

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Les enfants de la pouillerie

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Témoignage : Extrait : Meilleures évaluations de France (Amazon) avant la fermeture des éditions Lacoursière

David caroline

“Coup de cœur pour ce roman plein d’émotions qui nous entraîne en un autre lieu une autre époque
Commenté en France le 14 octobre 2021
Coup de cœur pour ce roman : l’auteur nous transporte dans un autre lieu, une autre époque de façon si réaliste qu’on a l’impression d’y être. Il m’a suffit de quelques pages pour être transportée à Aubervilliers durant les années 60/70 grâce à l’écriture captivante de l’auteur.
Il y a là un véritable talent dans le récit, on vit Aubervilliers à travers le personnage principal, Vincent.
Aubervilliers ce sont les premiers ‘grands ensembles’, ces immeubles que Vincent décrit comme ‘malades’ dès leur construction, ‘gangrenés’ par la suite. Pourtant il le précise, ce n’était ni mieux ni pire avant. La violence est déjà quotidienne, il suffit de sortir en bas de chez soi pour être insulté, les gangs règlent déjà leurs comptes jusqu’à la mort s’il le faut et les bidonvilles rappellent que d’autres vivent dans une précarité plus grande encore. Pourtant, malgré toute cette misère le récit ne tombe jamais dans le désespoir. À l’image de Vincent il reste toujours un peu d’espoir aux habitants de ces cités et même aux gamins des bidonvilles qui, sans même un ballon pour jouer, trouvent d’autres façons de s’amuser.
C’est magnifiquement écrit, on revit une époque, ses drames et ses douleurs à travers les yeux de Vincent, garçon sensible qui ne rêve que de vivre à la campagne comme ses grands-parents et qui garde des souvenirs impérissables souvent très durs de son enfance et du début de son adolescence. Mais c’est aussi dans la misère qu’il rencontrera des amis et des hommes qui le marqueront à jamais. Notamment des prêtres, personnages qui pourraient être presque truculents s’ils n’étaient pas aussi réalistes et attachants. Comme Pierrot qui fera découvrir à ses gamins leurs premières vacances pour certains, les fera rêver, leur ouvrira les portes des taudis d’Aubervilliers pour venir en aide aux plus démunis, leur fera rencontrer un poète breton car Pierrot c’est l’âme bretonne d’Aubervilliers, c’est un prêtre qui est au plus près des gens, dont la porte reste toujours ouverte, lui qui ne possède pourtant que peu de choses . Ces prêtres là vivaient avec les gens des cités, allaient discuter avec eux, pour certains travaillaient, n’hésitaient pas à donner le peu qu’ils avaient, leur écoute, leur bienveillance aux autres. Une confiance s’établissait. Le livre trace des portraits d’hommes et de femmes magnifiques dont, certes, aucun nom n’est gravé sur une statue mais qui se dévouaient entièrement aux autres et cela vaut bien toutes les récompenses du monde.
De la peur, un malaise mais aussi de la nostalgie ressortent de ce récit de la vie de Vincent peut-être tout simplement celle de l’auteur.
J’avoue que les mots me manquent pour dire combien j’ai aimé ce roman. Il m’a émue et j’ai refermé les pages avec regret. À découvrir de toute urgence !”

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